Fin octobre 2014, je consulte mes mails. Je ne suis pas retenu à la loterie du marathon de Berlin 2015. Il me faut trouver une nouvelle course. Avec madame, nous faisons rapidement le tour des destinations possibles : Valence, Istanbul, Dublin… Rien ne presse pour les inscriptions pour ces marathons, nous nous laissons un peu de réflexion sur notre prochaine destination touristique/sportive. Quelques jours après, je dépose mon frère et sa compagne à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Je le vois décoller pour New York… Je n’y suis encore jamais allé et son récit de voyage me fait rapidement saliver.
Vue de l'Empire State Building coté sud |
Et pourquoi
pas ?
Nous faisons le tour des différents voyagistes partenaire du
NYCM et nous rendons compte que ce voyage sera couteux… Rien que le dossard
vaut plus de 300 euros. Si le voyage doit se faire, nous partirons 6/7 jours
sur place avec vol direct pour pouvoir profiter un maximum du séjour.
Après réflexion et consultation de nos finances, nous nous
arrêtons fin décembre sur un package hôtel + avion + transfert de l’aéroport +
marathon chez le voyagiste Contraste
Voyages. Cerise sur le gâteau, madame
fera son premier marathon : quitte à en faire un, autant choisir celui-là…
Une préparation qui
va tout changer…
Suite à mon tragique marathon de Paris, j’arrive
totalement perdu au début de ma préparation. Viser en dessous de 3h30, j’en ai
normalement le niveau mais New York est loin d’être roulant… Le coach BabaJC
prendra la chose d’une main de maitre. On ne parlera jamais de temps objectif.
Aucune pression du chrono, la forme du moment sera privilégiée. Je dois pouvoir
profiter de cette course et dompter cette distance que je ne maitrise pas du
tout.
Nous partirons donc sur
dix semaines de préparation spécifique sur lesquelles nous avons déjà fait
trois semaines de préparation générale. Je me sens comme d’habitude assez bien
dans les séances rapides mais redoute les sorties longues. Au départ de la
préparation, les allures des séances longues
sur le papier me paraissent rapide mais se révèlent totalement adaptées
à mes capacités. Les semaines passent avec sérieux et plaisir et les allures
augmentent tout doucement. Ce sera donc une allure marathon de 4’33/km, loin
des 5’/km des 3h30. Je suis pourtant assez serein.
Mercredi 28, le grand
départ
Nous arrivons sur New York le mercredi en tout début de soirée.
J’en prends tout de suite plein les yeux. L’hôtel est proche de Times Square,
nous faisons un rapide tour et je suis comme « un gamin le jour de
noël ». Tout est si immense, les écrans clignotent de partout.
Nous avons préparé un programme assez condensé qui permettra normalement de s’économiser le vendredi et samedi en vue du marathon. Tout est calé, nous avons fait le choix de réserver tout sur internet avant de partir (Empire State Building, Top of the Rock, Statue de la liberté, spectacle à Broadway, match NBA) pour éviter les files d’attente. Le voyage est court et tout est optimisé. Le fait d’être en mode touriste va me détendre un maximum, je n’ai pas vraiment l’impression que je vais courir un marathon. J’ai par contre un peu la crainte de faire le marathon avant le jour J (avec toute la marche que l’on peut vite faire dans cette ville immense).
Nous récupérons nos dossards le vendredi à la fin d’une
ballade sur la High Line (ancienne ligne fret aérienne transformée en chemin
piéton). Nous immortalisons le moment par quelques photos. Anecdote marrante,
on me fait remarquer que mon numéro de dossard 15249 remis dans l’ordre fait
42195. Le jeu des dossards a décidé que je partirai à 9H50 contre 11h00 pour madame
mais m’élancerai en dessous du pont Verrazano. J’aurai bien aimé partir au
dessus du pont mais cela ne me gâchera en rien mon plaisir. Le salon est
immense et nous ne restons finalement pas trop longtemps…
La séance du samedi va me permettre de rentrer dans ce marathon.
Courir dans Central Park est si mythique, j’en profite pour repérer les 2
derniers km et me demande bien dans quel état je serai le lendemain sur ce même
lieu… Pour l’instant les sensations sont bonnes.
Le grand Jour
La nuit du samedi au dimanche s’avère très bonne, le
décalage horaire me permet de me coucher assez tôt sans difficulté. J’ai comme
d’habitude tout préparé la veille au soir. Nous rejoignons le bus du voyagiste
qui nous amène sur Staten Island. Malgré un départ matinal, le bus a du mal à
circuler et nous arrivons seulement à 8h00 dans l’ENORME village marathon. J’en
loupe le rendez-vous fixé avec Lionel et Renaud à 7h20/30 (so sorry !!!).
Cela me stresse un peu car j’ai seulement 20 min pour finir de me préparer et
rentrer dans mon sas de départ. J’ai la chance de partir avec la première vague
à 9h50 mais pour cela, je dois rentrer vers 8h20 dans le sas d’attente.
Finalement, je serai bien assez large, l’organisation est au top. Café, thé,
eau, de quoi manger : tout est facilement disponible et pour une fois dans
une course, le coin wc est accessible facilement. Si seulement ASO pouvait
prendre exemple…
Départ sur la partie basse du pont (à droite) |
Je franchis la ligne et m’élance tout en pensant au consigne
du coach : un marathon, c’est 30 km de balade et 12 au mental, aie
confiance en toi et ne passe pas ton temps à regarder la montre. Profite du
moment présent…
Ton début de récit me donne déjà envie de lire la suite.
RépondreSupprimerVite vite vite :)
Tu auras une preview ce soir :)
SupprimerMoi aussi je reve de faire ce marathon un jour... Je me réjouis de lire la suite :-)
RépondreSupprimerBientôt, bientôt la suite ;)
SupprimerJ'ai vecu la meme cette année J'ai participe à la parade je prtais le drapeau francais . j'ai eu le dossard par tirage au sort et oui c'et possible et donc l'aventure est différente . prendre la navette a mibrary centrale à 5 h du matin etc ... c'est un autre vecu du marathon . je vais essayer de prendre le temps d'ecrire l'histoire plus riche surement . j(attends la suite
RépondreSupprimerC'est certain que c'est mieux pour le porte-feuille de passer hors voyagiste. Mais nous étions plusieurs à vouloir faire le marathon. Donc être pris ensemble à la loterie est mission impossible... Vraiment magique cette ville :)
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