Mon rendez-vous dans le centre Cryocare à Franconville était prévu 3 jours avant la course pour permettre à mon corps d’assimiler la séance et d’en tirer les bénéfices. J’ai été très bien accueilli, après quelques tests médicaux (tensions…), on vous demande de vous mettre en caleçon, chaussettes et gants (la classe, non ?). Le but étant de protéger les extrémités. La cryothérapie s’effectue dans un caisson dans lequel est injecté de l’azote de -110 à -190 degrés pendant environ 3 minutes. Lors de la première séance, le professionnel accompagnant vous demande de lever la tête lors de l’injection d’azote et ensuite de tourner tout doucement sur soi-même. Il m’indique que je devrais aller jusqu’à -130 degrés pour cette découverte…
Nous commençons donc la séance à -110 degrés, je n’ai pas
encore vraiment froid car il n’y a aucune humidité dans l’azote. Le staff de
chez cryocare baisse alors la température pendant que l’on discute. Malgré les
gants, je commence un peu à avoir les doigts gelés à la fin de la première
minute. Découvrant que je suis Normand et que je n’ai pas peur du froid, le personnel de chez
cryocare baisse progressivement la température de la cabine jusqu’à -190 degrés
(son maximum). Lors de la dernière et troisième minute, j’ai les mains et pieds un
peu congelés, je ressens que mes quadri réagissent, ce qui est tout à fait
normal.
Et au final, ça donne quoi ?
Le jour même : comme prévenu par le staff de cryocare, je passe mon après-midi
à faire des « pauses pipi », il faut évacuer les toxines et pour
favoriser cela, je bois un maximum. Autre effet, je vais dormir comme un bébé
la nuit qui suit la séance.
J+1 : pas d’entrainement prévu, aucune courbature,
sensations assez bonnes.
J+2 : séance de travail en côtes, je ne suis pas dans
mon assiette, les jambes répondent moyennement. Les sensations sont
« bizarres ». Mais je m’explique cela par le fait que la séance est
recommandée 3 jours avant une course.
J+3 : Paris-Versailles-> Je me sens bien,
avec des jambes légères pour la course, rien à voir avec les sensations de la
veille. J’en profite pour battre mon
chrono sur la course.
Verdict :
J’ai été satisfait des bénéfices de cryothérapie, je
n’oublie pas que mon record lors de Paris-Versailles est surtout dû aux entrainements. Mais la
cryothérapie apporte un vrai plus (pour ma part) dans la récupération. Je suis
arrivé sur cette course avec un état de fraicheur assez surprenant alors que je
suis au beau milieu de ma préparation marathon. Je renouvèlerai donc l’expérience 4 jours avant le Marathon de
New-York.
Informations
utiles :
Cryocare
32 rue
chenel
95130
FRANCONVILLE
Tel:
07.82.24.83.00
Mail: cryocare95@gmail.com
Mail: cryocare95@gmail.com
Prix d’une séance : 40 euros
A essayer donc :-) Merci pour ce test :-)
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