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Paris-Versailles 2015 : Du punch et un chrono qui explose

J’attaque mon 3ème Paris-Versailles en plein milieu de ma préparation pour le Marathon de New-York. Malgré un fort kilométrage ces dix derniers jours (165 km), je viens clairement dans le but de pulvériser mon précédent record…

Pour avoir un peu de fraicheur, j’ai profité de cette course pour tester jeudi la cryothérapie (compte-rendu prochainement). Le but étant de tout donner sur cette course que j’adore (mon tout premier dossard était PV 2013) et de passer sous les 1h10 pour un précèdent record de 1h18 et 49s.

Le réveil du dimanche matin sonne assez tôt, tout est comme d’habitude bien calé : Gateausport, douche, enfilage de la tenue… Nous partons donc avec Madame déposer la voiture à Versailles et prendre le RER. Je profite du trajet de la voiture au RER pour faire la première partie d’échauffement. Ahhhh ! J’avais oublié de vous préciser, je dois effectuer dans la journée 2h20 de séance au total en décomposant un échauffement puis Paris-Versailles et pour finir un long décrassage. Une fois arrivé au pied de la Tour Eiffel, Madame dépose son sac et je profite de cette attente pour continuer de m’échauffer. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre la ligne de départ. Mauvaise surprise, malgré notre arrivée assez matinale, il y a déjà beaucoup de monde et je me rends compte que je risque de devoir doubler beaucoup de monde si je veux réussir à faire moins de 1h10. Dans le sas dans lequel nous attendrons une heure, je pense aux copains de la team JCS qui sont sur le Marathon de Berlin. Le départ des élites est donné à 10h, nous franchissons pour notre part la ligne vers  10h15.

Je pars de tout de suite à un rythme de 4’05/km, je veux tenir cette allure sur le plat puis éviter de me mettre dans le rouge dans la montée, sans perdre trop de temps. Quelques centaines de mètres après la ligne départ, j’entends les encouragements de Jean-Marc et Laetitia du club Free Runners. Je double énormément, je sais qu’il va falloir dépasser un maximum de monde avant la côte des gardes, après la route sera beaucoup moins large. Je passe les premiers kilomètres sans aucuns soucis, j’ai les jambes légères. J’arrive au pied de la difficulté du jour, j’en profite pour m’hydrater. Je maintiens un bon rythme dans la montée, le travail en côtes effectué chaque samedi paye. Je jette un coup d’œil sur la montre et cela confirme mon impression, j’avale la côte des gardes à 12km/h. Il est par contre tout de suite plus difficile de doubler à cause de la chaussée plus restreinte, je dois souvent relancer. Cette fameuse côte se décompose en deux parties avec un léger faux-plat au milieu. Je profite de ce dernier pour remettre un léger coup d’accélérateur avant d’attaquer la seconde partie. Je suis toujours en jambe mais sens la chaleur monter, je continue de m’hydrater. Je passe la seconde partie de la côte sans encombre, je franchis le kilomètre 8 qui signifie la fin de cette difficulté. Je sais déjà à ce moment que je serai sous les 1h10 : j’ai pris moins de 35 min pour franchir ces 8 km et je sais que la seconde partie de la course est plus roulante.

Je réattaque maintenant pour retrouver mon allure de 4’05, je suis bien et continue à doubler énormément, je dépasse aussi quelques joëlettes et en profite pour les encourager. J’adore cette partie du parcours qui est une succession de plat et de légères montées / descentes, je me sens comme un « puncher » et accélère dès que je le peux. Les kilomètres défilent vite et je suis toujours bien, je m’approche de la dernière difficulté de la journée avec la côte du cimetière. J’essaye de ne pas perdre de rythme quitte à me mettre un peu dans le rouge, je sais que nous sommes proche la ligne d’arrivée. Après avoir franchi cette montée, je ré-accélère, et tiens toujours mon allure de 4’05. Je décide alors de lâcher ce qui me reste « dans le sac » lors des deux derniers kilomètres. Dernière ligne droite qui amène vers le château de Versailles, j’essaye de faire bonne figure devant les photographes… Je franchis la ligne d’arrivée, je stop machinalement la montre. Il me faut quelques secondes avant d’avoir l’esprit de regarder le chrono : 01:07:20. Heureux, je bats mon record de plus de 11 minutes.


Je récupère quelques mètres plus loin ma médaille auprès des scouts, j’entends alors Clémence alias Runninglicious qui m’appelle. Elle est partie en sas préférentiel et vient aussi de battre son record. Nous faisons un bilan rapide de la course. Je suis content d’avoir fait ce super chrono mais pas non plus étonné, c’est dans la continuité des 10k l’Equipe et du gros travail de la préparation. J’en profite pour prendre connaissance des chronos des copains à Berlin, je suis impressionné des résultats de la team JCS (BabaJC, Eucles, Londs, GuillaumeRunner et Weimar). Mais forcément un peu déçu pour Julien qui abandonne malheureusement sur blessure.  

Pas non plus trop le temps de gamberger, je dois repartir courir 55 minutes. L’objectif, c’est le Marathon de New-York, pas ce Paris-Versailles…

4 commentaires:

  1. Chapeau Thibault, c'est franchement un super chrono surtout en ne partant pas devant et dans un contexte de préparation.
    Tu tiens le bon bout tu vas t'étonner à NYC tu vas voir !

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    1. Merci Guillaume, je suis très satisfait de ce chrono. Ça fait aussi beaucoup de bien à la confiance. J’espère à mon niveau pouvoir faire une aussi belle performance que toi. J'attends ton récit avec impatience ;)

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  2. 11 minutes de mieux, c'est tous simplement grandiose... Bravo à toi et bonne continuation.

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  3. Merci Rohnny. Bonne continuation aussi :)

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