Une semaine après la Corrida d’Issy ponctuée par un joli record en 37’09, je remets le bleu de chauffe
en ce dimanche givré de décembre pour tenter de passer sous les 37 minutes.
Contrairement à l’année dernière, mes précédents chronos sur la distance me donnent accès à la course des
AS. La course se passe à 16h30, je profite de mon arrivée en début d’après-midi
sur Houilles pour regarder la corrida populaire en compagnie de Farid. Nous en
profitons ensuite pour nous échauffer ensemble en reconnaissant le parcours. Je
dois avouer que je suis totalement gelé pendant l’échauffement…
Mais où-est Charlie... |
Le critère de sélection
chronométrique de la course réduit largement le sas de départ de cette corrida
des AS, je suis placé au fond du sas à seulement une dizaine de mètres de la
ligne de départ. Je suis toujours en compagnie de Farid qui va tenter de
titiller les 35 minutes. Je fais aussi la rencontre de Laurent avec qui j’ai
échangé sur Strava et qui m’a proposé de le suivre pour passer sous les 37
minutes. Comme à l’accoutumé, le départ est tendu, je zigzague et essaye de ne
pas chuter. J’ai un peu perdu de vue Laurent, je le recroise juste après le
passage de la fameuse cote, je suis pour l’instant bien dans le rythme. Je sens
Laurent bien plus fluide que moi, j’ai un léger pressentiment que ce sera
compliqué de le suivre toute la course.
La première boucle se déroule
bien sur le papier, je suis dans les temps mais je sens dès le début de la deuxième
boucle que la partie va être plus que compliquée, heureusement je reçois les
encouragements de nombreuses personnes à chaque boucle (Merci Lynda, David,
Guillaume, Jahom). Le passage sur la montée pour la seconde fois est déjà plus
difficile, je passe le 5ème km en 18’25 avec 5 secondes d’avances
sur le « graal ». Je sens pourtant que cela ne vas pas passer, je
suis déjà trop fatigué pour à ce niveau de la course. Pas simple d’enchainer
deux courses en une semaine. Je croise vers la fin du deuxième tour le coach
qui vient d’abandonner la course sur blessure. Je ne peux plus suivre Laurent
qui s’éloigne inexorablement de moi.
La montée du troisième tour va m’achever, je suis cuit. Je ne
peux pas relancer et mon allure baisse à chaque kilomètre, je m’accroche comme
je peux et profite de l’ambiance. Il est rare d’avoir autant de ferveur en
France sur une course. Je franchis la ligne et mon chronomètre m’annonce un
temps de 37’30, à plus de 20 secondes de mon temps de la semaine dernière.
Je n’éprouve aucun regret ni
déception par rapport à ce chrono, je savais qu’il serait difficile d’enchainer
deux courses en une semaine, j’ai donné tout ce que j’avais sur le moment. Je
sais que ça va devenir de plus en plus difficile de réduire le chrono. Je
constate dans le sas d’arrivée que la course s’est jouée en 28’19 au sprint
avec 7 coureurs, sacré(s) performance(s), on ne boxe vraiment pas dans la même
catégorie…
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