Comme l’année dernière lors du
Marathon Nice-Cannes, je m’élance en duo dans cette course avec mademoiselle.
Mais cette fois-ci, je m’élancerai en premier pour une distance de 20,5 km.
Depuis maintenant 1 mois et la
Wings For Life, je prépare avec mon nouveau coach Mister BabaOrun les 10 km L’Equipe avec le but de titiller les 40’. Cette course arrivait donc
en plein milieu de la préparation. Quelques jours avant, nous validons la stratégie
de course en divisant le parcours en 3 parties : les 10 premiers km sur un
rythme de 4’30-4’25 puis 5 km sur 4’20-4’15 et pour finir 5 km sur une allure
de 4’10-4’05. Le but étant de faire de cette course en mode entrainement
soutenu. Depuis le mercredi précédant la course, je suis embêté
par un début de
TFL au genou droit, la douleur se présentant principalement juste après
l’effort. J’avoue que cette douleur me fait pas mal cogiter mais je décide
quand même de prendre le départ.
Le matin de la course, nous
rejoignons la ligne de départ à Cancale. Il fait un vraiment un temps de…
breton… : de la pluie, du froid et du vent. J’arrive à patienter au chaud
dans le hall d’un hôtel avant de partir m’échauffer. Dans le SAS, je me
retrouve assez mal placé car les participants du Marathon duo doivent être
derrière les marathoniens. Le départ du Marathon est donné à 9h, je m’élance
difficilement dans la foule, les 2 premiers km se font dans la seule difficulté
du parcours, une côte de presque 2 km où il est impossible de doubler. Je suis
alors à une allure de 5’10/km. Une fois cette difficulté passée, nous arrivons
sur une départementale, j’en profite alors pour accélérer et atteindre un
rythme entre 4’19 et 4’25 jusqu’au km 6. Je décide alors un peu de freiner en
repassant à 4’30/km car je sais qu’il reste encore un bout de chemin et qu’il
faudra accélérer plus loin.
Une fois au km 10, je passe sur
la deuxième partie de mon plan, j’ai un peu de mal à changer de rythme surtout
que ces variations d’allure me font doubler beaucoup de monde. Ce qui me fait
manquer un peu de repère… Nous commençons à voir au loin le Mont Saint-Michel,
je trouve le parcours assez sympathique et le passage dans les villages
vraiment agréable avec beaucoup d’encouragements.
J’arrive alors au km 15, j’avoue
douter un peu de ma capacité à pouvoir aller sur allure de 4’10/km. Mais –O
grande surprise- je donne un coup d’accélérateur et atteint la vitesse cible en
me sentant bien mieux que l’allure précédente. Le travail de vitesse de la
préparation porte ses fruits et j’arrive même à boucler les derniers km à 4’05.
Le relais s’effectuant dans la ville de Cherrueix, je sais qu’il faut que je
serre à droite pour rejoindre ma ligne d’arrivée, je passe la ligne en 1:29:06.
Je donne le relai à Mlle qui s’élance de suite. Je sens alors tout de suite mon
genou droit qui me lance un peu, je profite alors du ravitaillement pour me
restaurer et faire mes étirements. Je suis à ce moment assez satisfait de ma
course car, si j’avais continué ma course jusqu’à la distance du semi, j’aurai
amélioré mon record de près de 6 minutes… Ce qui peut me laisser espérer de
passer en dessous des 1h30 lors de mon prochain semi-marathon…
Après avoir pris une navette, je
retrouve -difficilement avec la foule- Mlle au Mont Saint-Michel. Elle
m’annonce un temps de 03:30:36, ce qui lui permet à elle aussi de balayer son
précédent record sur semi et de gagner aussi 15 minutes sur notre précédent Marathon
duo. Douce ironie, c’est ce chrono de 03h30 que je visais lors du Marathon de Paris…
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