Wings For Life… and for fun

Deux jours après la course du muguet, je remets le pied à l’étrier sur la Wings For Life Run. Pas pour aller chercher un chrono mais pour accompagner madame et courir avec les copains du club. De plus, cette course dont l’intégralité des recettes est reversée à la recherche sur la moelle épinière à un concept assez fun car la ligne d’arrivée  est matérialisée par une voiture qui s’élance à la poursuite des participants jusqu’à rattraper le dernier.

Nous effectuons avec madame le retrait des dossards la veille de la course, je repars avec presque une dizaine de sacs en ayant récupérer ceux des autres participants du club. J’en profite pour effectuer quelques photos sur la ligne de départ et devant la voiture qui nous coursera…

Avec les copains du club, nous avons prévu de nous retrouver vers 11h45/12h soit 1h avant la course. Un léger retard et un point de rendez-vous changé entre temps nous ferons arriver finalement à 12h30 sur la ligne de départ, ce qui occasionnera un petit stress aux filles du club (oups, désolé) car j’ai avec moi tous les dossards…

Après avoir bavardé et pris quelques photos de groupe, nous rentrons dans le sas où je croise Euclès Runner avec qui j’échange quelques mots. Le départ est donné à 13h devant les TV de l’Equipe 21. En passant sous l’arche de départ, j’aperçois sur le côté Gérard Houiller qui encourage les concurrents. Madame que j’accompagne a comme objectif de se faire rattraper aux alentours du km17 soit tenir une allure de 5’42/km. Les premiers kilomètres s’effectue le long des quais rive gauche, il est assez difficile de tenir une allure stable et nous « subissons » finalement l’allure du peloton en tenant une allure plus soutenue que prévue. A la sortie du 4^ème km, je croise une seconde fois Euclès Runner avec qui je continue de discuter pendant 300 mètres. Nous nous dirigeons tranquillement vers le pont Corneille qui nous permettra de passer du côté de la rive droite de Rouen. Je me suis par contre trop couvert (vu la météo pluvieuse qui était annoncé) et profite du passage sur le pont pour commencer un strip-tease et enlever ma veste que je glisse dans ma ceinture FlipBelt.

Nous rentrons maintenant dans le centre-ville côté rive droite de Rouen, nous profitons du fait que le peloton s’est un peu étiré pour prendre enfin l’allure souhaitée. Au milieu du 5^ème km, nous nous arrêtons au premier ravitaillement pour nous hydrater. L’ambiance sur le parcours est sympathique, c’est aussi la première fois que je cours dans le centre-ville de Rouen, ça me change un peu de Paris. Nous glissons ensuite vers les quais mais coté rive droite (km8-9), où l’on croise déjà quelques personnes en train de marcher. Nous sommes assez surpris par le brin de soleil qui fait un peu monter la température et loupons assez bêtement le ravitaillement du km10 en ne voulant pas aller à la première table pour éviter la bousculade, sauf qu’il n’y a qu’une table de ravitaillement. C’est ballot…

Nous quittons maintenant Rouen et nous dirigeons sur un grand boulevard le long d’une zone industrielle, ce n’est pas la plus belle partie du parcours mais ce genre de décor me fait toujours penser au film Rocky… La route continue de suivre le long de la Seine, madame me signale vers le km 14 qu’elle commence à caler. C’est normal suite à la course du muguet d’il y a 2 jours couplé au ravitaillement loupé et bien sûr au départ un poil rapide. J’essaye de la motiver en lui disant que nous avons un peu d’avance sur notre plan de marche et qu’il reste à peine 3 km à tenir. Le ravitaillement aux alentours du km15 nous permettra de bien se réhydrater même si il est déjà trop tard quand l’on éprouve la sensation de soif. Les 2 derniers km s’effectueront pour madame un peu difficilement, je comprends ses difficultés car j’ai aussi les jambes un peu lourdes de vendredi dernier. Nous passons le km17 sans voir dans notre rétroviseur la voiture. Nous décidons alors de marcher ! Une minute après, nous apercevons la voiture Wings For Life. J’encourage madame à reprendre la course et nous nous faisons doubler 100 mètres après.

Une fois la course achevée, nous retournons en arrière pour retrouver le bus qui nous ramènera à la voiture. Nous avons la bonne surprise de trouver un ravitaillement dans le car. Le premier de la course Rouennaise bouclera 73 km soit 2-3 heures de course de plus que moi. C’est bien la première fois que je finis avant les meilleurs…