En pleine préparation, je m’aligne sur les consignes du
coach à ce semi de Lille « nouveau format ». Un dossard payé depuis
plus d’un an avec l’annulation de la course en 2016 et un report automatique de
mon inscription.
J’ai depuis le marathon de Londres « quitté » le coaching de JC pour m’inscrire en club. La reprise
suite à ma triple tendinite fut laborieuse et assez longue. Depuis fin juin,
j’ai rejoint le club d’athlé de Franconville où j’ai découvert une façon
différente de m’entrainer. Ce changement m’a fait du bien mentalement, mais je
dois bien avouer ne pas trop savoir où me situer actuellement physiquement
alors que je suis à trois semaines du marathon de Berlin. J’arrive donc sur
Lille le samedi matin de la course à 1h15 du départ où je file directement
récupérer mon dossard pour pouvoir m’échauffer.
Je rejoins sur la ligne de départ Olivier qui va lui aussi
participer au marathon de Berlin. Nous allons normalement faire course commune
en tentant de faire moins de 1h20. Le coach m’a demandé de partir sur une
allure proche de 3’45, un rythme qui me parait bien trop rapide mais je lui
fais confiance et vais tenter le coup. Je n’ai pas grand-chose à perdre, cette
course est loin d’être un objectif. Le début de course est une succession de
tunnel qui nécessite de multiples relance, je reste prudent à une allure un peu
en deçà de ce qui est demandé par le coach. Olivier est quelques dizaines de
mètres derrière moi, je décide d’accélérer pour passer sous les 1h20. Le
parcours est loin d’être sublime, des grandes lignes droites avec des tunnels
sur le grand boulevard et beaucoup de faux plats… Le seul avantage est que la
route est plutôt large.
J’ai rattrapé mon retard au 10ème km, un
demi-tour et je vois Olivier qui me fait signe que la course est difficile pour
lui. Je reçois peu de temps après les encouragements de Stéphanie, Caroline et
Vincent avec qui je cours au club. Les sensations sont de mieux en mieux, je
suis dans le rythme et gère bien mon
effort. Je double pas mal de concurrents, ce qui est toujours bon pour le
mental. Je comprends rapidement que je vais passer sous les 1h20. La fin du
parcours est plutôt « casse-patte » avec virage, tunnels et
demi-tour. Je donne tout ce que j'ai et franchis la ligne. Je stop mon chrono
qui affiche un joli 1h19’25, presque deux minutes de moins que lors du semi de Marseille.
Je dois avouer être surpris de chrono pour lequel je n’aurai
pas parié un euro avant le début de la course. De bonne augure trois semaines
avant le marathon de Berlin qui est l’objectif numéro 1…
Bravo pour cette course.
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