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Corrida de Houilles 2016: Un bleu parmi les AS



Une semaine après la Corrida d’Issy ponctuée par un joli record en 37’09, je remets le bleu de chauffe en ce dimanche givré de décembre pour tenter de passer sous les 37 minutes.
Contrairement à l’année dernière, mes précédents chronos sur la distance me donnent accès à la course des AS. La course se passe à 16h30, je profite de mon arrivée en début d’après-midi sur Houilles pour regarder la corrida populaire en compagnie de Farid. Nous en profitons ensuite pour nous échauffer ensemble en reconnaissant le parcours. Je dois avouer que je suis totalement gelé pendant l’échauffement…
Mais où-est Charlie...
Le critère de sélection chronométrique de la course réduit largement le sas de départ de cette corrida des AS, je suis placé au fond du sas à seulement une dizaine de mètres de la ligne de départ. Je suis toujours en compagnie de Farid qui va tenter de titiller les 35 minutes. Je fais aussi la rencontre de Laurent avec qui j’ai échangé sur Strava et qui m’a proposé de le suivre pour passer sous les 37 minutes. Comme à l’accoutumé, le départ est tendu, je zigzague et essaye de ne pas chuter. J’ai un peu perdu de vue Laurent, je le recroise juste après le passage de la fameuse cote, je suis pour l’instant bien dans le rythme. Je sens Laurent bien plus fluide que moi, j’ai un léger pressentiment que ce sera compliqué de le suivre toute la course.
La première boucle se déroule bien sur le papier, je suis dans les temps mais je sens dès le début de la deuxième boucle que la partie va être plus que compliquée, heureusement je reçois les encouragements de nombreuses personnes à chaque boucle (Merci Lynda, David, Guillaume, Jahom). Le passage sur la montée pour la seconde fois est déjà plus difficile, je passe le 5ème km en 18’25 avec 5 secondes d’avances sur le « graal ». Je sens pourtant que cela ne vas pas passer, je suis déjà trop fatigué pour à ce niveau de la course. Pas simple d’enchainer deux courses en une semaine. Je croise vers la fin du deuxième tour le coach qui vient d’abandonner la course sur blessure. Je ne peux plus suivre Laurent qui s’éloigne inexorablement de moi.
La montée du troisième tour va m’achever, je suis cuit. Je ne peux pas relancer et mon allure baisse à chaque kilomètre, je m’accroche comme je peux et profite de l’ambiance. Il est rare d’avoir autant de ferveur en France sur une course. Je franchis la ligne et mon chronomètre m’annonce un temps de 37’30, à plus de 20 secondes de mon temps de la semaine dernière.

Je n’éprouve aucun regret ni déception par rapport à ce chrono, je savais qu’il serait difficile d’enchainer deux courses en une semaine, j’ai donné tout ce que j’avais sur le moment. Je sais que ça va devenir de plus en plus difficile de réduire le chrono. Je constate dans le sas d’arrivée que la course s’est jouée en 28’19 au sprint avec 7 coureurs, sacré(s) performance(s), on ne boxe vraiment pas dans la même catégorie…

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