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Paris-Versailles 2016 : une classique bien difficile


15 jours après avoir battu mon record sur 10 km lors de laFin d’oisienne, je m’attaque à ma course « chouchoute » : Paris-Versailles. Cette classique parisienne, à laquelle je participe pour la 4ème fois, est particulière pour moi car ce fut la course qui m’a vu « naitre » dans la course à pied. Le matin de la course, je retrouve Guillaume dans le SAS préférentiel. Nous nous échauffons tranquillement et retrouvons le coach qui participe lui aussi à la course.

Le départ est donné à 10h, comme d’habitude sur cette course, je prends le pari de partir assez rapidement pendant les 5 premiers kilomètres. Je talonne pendant les premiers mètres le coach, je suis sur une allure un poil rapide et lève légèrement le pied.   Je connais maintenant parfaitement le parcours et toutes ces petites difficultés, le 2ème km annonce l’entrée dans un tunnel, je ne suis pas fan de ces passages et je continue d’essayer de maintenir le cap. Je sens assez rapidement que je n’ai pas spécialement les jambes, je maintiens le rythme un peu en dessous des 3’50/km, advienne que pourra. J’arrive maintenant dans la fameuse côte des gardes, je sens tout de suite que cela va être dur aujourd’hui, il va falloir s’employer. En plein milieu de cette dernière,  je me fais littéralement déposer par Adrien des étoiles du 8ème. Je suis impressionné par sa facilité.


La fin de cette difficulté  annonce la mi-parcours, je la passe en 32 minutes et 50 secondes.  Il va falloir être plus rapide dans la seconde partie de course pour tenter de passer sous les 1h05. Mais bon…contrairement aux éditions précédentes, j’ai le plus grand mal à relancer la machine.  Ce passage en sous-bois avec des successions de faux plats descendants et montants sont pourtant la partie de course que je préfère, j’essaye de donner un maximum sans trop réfléchir. Un léger second souffle revient vers le 10ème km,  je me fais plaisir en accélérant dans les descentes et ainsi reprendre un rythme proche du début de course.

J’arrive maintenant à la côte du cimetière, juge de vérité de cette fin de course, soit ça passe, soit ça casse.  Et la deuxième option sera celle de la journée : je reste littéralement scotché au bitume, l’embellie des derniers kilomètres n’aura pas duré. J’ai l’impression de ne plus rien avoir dans les jambes. Les derniers kilomètres me paraissent interminables, je suis en deça de mon allure marathon. L’arrivée sur la longue avenue à Versailles n’arrange pas cette impression. Nico me double et nous échangeons rapidement, il avait bien vu de loin que j’étais cuit et re-cuit J. Je comprends au passage du 15ème km que je battrai mon record de l’année précédente, ce sera le lot de consolation. Je franchis la ligne d’arrivée en 1h06 et 18s totalement au bout de ce que je pouvais donner. Je retrouve le coach, Guillaume et Nico avec qui je débriefe de la course. Ils ont réussi pour leur part de jolie chrono : chapeau-bas…

Je reste sur le moment assez déçu de ma performance. Quelques jours après, je me rends compte que ce fut juste un jour sans.  Cela arrive et c’est ce qui fait aussi la beauté du sport…

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