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10 km de Bois-Guillaume : Un record égalé et du plaisir

Cette course n’était initialement pas au programme mais n’ayant pas d’objectif dans les prochaines semaines, je me suis laissé tenté par ce  10 km que je connais très bien car situé  sur l’un de mes terrains d’entrainement en Normandie.

J’aborde la course sans aucune pression car il me sera presque impossible de battre mon RP (ou par grand miracle de passer sous les 37’) vu que le parcours est des plus sinueux avec un passage en forêt.  Un rapide échauffement dans la banlieue rouennaise me permet de définitivement valider la stratégie du jour : je vais essayer de partir vite pour grappiller le plus de temps possible avant les difficultés du jour. Le départ est donné à 12h30, j’accélère de suite pour m’extirper du peloton et ainsi éviter toute bousculade. Madame venue m’encourager avec de la famille donne de la voix sur le bas-côté des premiers hectomètres.
Les sensations sont pour l’instant bonnes, je passe le 1er et 2ème km sans trop de difficulté. J’arrive dans le bois et essaye de maintenir le rythme, je suis « à l’aveugle », le GPS étant totalement perdu. Une fois sorti du bois, je suis maintenant dans un petit groupe de 2-3 coureurs avec en ligne de mire,  à quelques dizaines de mètres devant, un autre groupe d’une dizaine de coureurs. Le vent rajoute un peu de difficulté aux nombreux faux plats du parcours, je décide d’accélérer comme je peux pour rattraper le groupe qui est devant et m’abriter un maximum de ce vent.
Je recolle à ce peloton au passage du 5ème km, un rapide coup d’œil sur ma montre m’indique que je suis sur des bases légèrement plus rapides que mon record. Je sais que la course va commencer réellement vers le 7ème km avec une belle épingle couplée à une montée d’une centaine de mètres. Nous arrivons en groupe à cette épingle où je recroise Madame, les encouragements me font plaisir mais la montée me donne littéralement envie de vomir. Heureusement, cette sensation va disparaitre en haut de la côte, mais malheureusement notre petit groupe explose et nous ne sommes plus que 3-4.
Une des personnes me parle vers le 8ème km en me demandant de prendre le relais pour que chacun puisse s’économiser un peu. Mais finalement, personne ne reprendra ce fichu relais, je me vois décerner l’honneur d’être le lièvre de cette fin de course. Les deux derniers km sont difficiles,  je serre les dents et essaye de maintenir l’allure mais je sens que je n’ai plus rien dans les jambes. A quelques mètres de l’arrivée, les personnes de mon groupe (qui n’ont pas pris de relais depuis 2 km) accélèrent pour grappiller quelques places…
Je franchis la ligne en 37’27 et égale mon record des 10 km de La fin d’Oisienne (lien). Aucun regret, j’ai donné tout ce que je pouvais tout en prenant un maximum de plaisir à courir devant « les miens ». Le parcours du jour était bien plus difficile que ceux que j’ai pu faire précédemment. Ce chrono est même plutôt encourageant pour les 10 km de la Corrida d’Issy où j’envisage  de passer sous les 37’.

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