Un mois et demi après le marathon de Rome, j’accroche
de nouveau un dossard. Cette course sera la première des classiques parisiennes
que je ferai en 2016 (avec Paris-Versailles et les 20 km de Paris). Ce 20 km
atypique par son profil va me permettre de jauger ma forme du moment et aussi
d’oublier le chrono puisque c’est la première fois que je fais cette course.
5h, le réveil est matinal. Le départ de la course est prévu pour
8h au jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne. Ce 20 km est l’occasion
pour moi de tester mon gâteau sport maison préparé la veille : un vrai
régal… Une fois arrivé sur place, j’effectue mon traditionnel
échauffement pendant lequel je retrouve Quentin. Nous échangeons respectivement
sur nos allures et malgré son niveau supérieur au mien, il pense courir une
partie de la course à mes côtés.
Comme prévu, le départ de la course est donné à 8h, je pars
tout de suite sur une allure 3’53 qui correspond globalement à mon allure
semi-marathon. Le départ est rapide mais je ne suis pas gêné par le
monde. Je suis avec Quentin sur le rythme convenu, j’essaye de m’économiser un
maximum avant la première difficulté qui arrive très rapidement. Le 4ème km
annonce le Mont-Valérien, la pente est raide mais j’essaye de garder un rythme
convenable en adoptant une gestuelle travaillée à l’entrainement lors des
« séances de côtes ». Le haut du Mont-Valérien est synonyme du
premier ravitaillement, je passe tout droit puisque je suis parti en total
autonomie avec mon bidon simple hydration. La descente qui suit nous permet
de récupérer de l’effort consenti tout en relançant sur l’allure souhaitée. Je
suis toujours avec Quentin et 2/3 « collègues d’échappés », j’essaye
de ne pas trop accélérer pour en garder sous la semelle. Il reste encore
beaucoup d’efforts à consentir.
Nous continuons de traverser les communes des Hauts-de-Seine
sur un parcours maintenant relativement plat et j’en profite pour avaler un gel
en prévision de la seconde partie de course. Le 10ème km est franchi
en 40’05, je sais maintenant que je ne serai pas en dessous des 1h20 car il
reste une grosse difficulté à gravir mais aucune descente pour grappiller du
temps. Le parcours devient maintenant plus champêtre en longeant les bords de Seine. Comme au semi-marathon de Paris, je ressens
un léger coup de moins bien du 13ème au 15ème km. Je
maintiens tout de même l’allure en m’accrochant à Quentin. Cela paye et l’énergie
revient assez rapidement puisque nous maintenons en doublant de plus en plus.
Nous approchons de la fin et c’est
maintenant la partie de parcours que je connais puisque j’étais déjà venu
courir ici lors d’entrainements. Nous sommes plus qu’un groupe de 4 coureurs et
remontons le pont du Pecq qui donne sur la dernière difficulté.
Cette montée fait totalement éclater notre groupe de 4 ;
Quentin part avec un autre coureur devant et le dernier du groupe explose
totalement. J’essaye de donner tout ce que je peux et de relancer un maximum en
haut de la côte. Je vois maintenant l’entrée du château qui est synonyme de
ligne d’arrivée. Un « papy » sur le bord de la route me signale que
je suis 27ème de la course. Je franchis la ligne d’arrivée en
01:20:26. Je retrouve Quentin avec qui nous débriefons de la course en
compagnie d’autre coureurs. Je suis globalement satisfait de ma course qui
valide les acquis de la précédente préparation marathon. Ce chrono me laisse
envisager de continuer à faire descendre mes chronos sur 10k (à Caen deux
semaines après) et sur semi-marathon (début septembre à Lille).
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