J’avais depuis début janvier et les Foulées de Malakoff
(42’) comme objectif de descendre cette année sous les 40’ au 10k. Après m’être
rapproché de mon but lors de la Course du Muguet (41’07), je tentais sérieusement
de faire tomber ce chrono dimanche 14 juin lors des 10 km L’Equipe.
Après un peu plus d’un mois de coaching by « MisterBaba », je me sens assez serein à l’idée de casser les 40’ grâce au gros
travail de piste et de PPG. Malgré tout, je sais que la marge d’erreur n’est
pas énorme et qu’il faudra faire une course presque parfaite… Le matin, je suis
assez concentré sur ma course et rejoins le village où je dépose mon sac et
retrouve la Team JCS composée de « MisterBaba», LondsRunner,
GregoRun, EuclesRunner, Guillaume Runner, Arnaud et Weimar.
J’en profite aussi pour faire le connaissance de Kevin avec qui j’échange
depuis quelques temps.
Nous rejoignons la ligne de départ en nous échauffant et je
rentre assez tardivement dans le SAS-42’ avec Greg, Londs et Weimar où nous
croisons Gilles Bouleau (présentateur du JT de TF1). Le coup de pistolet est
donné à 9 h et je m’élance sans encombre : c’est vraiment agréable de
profiter d’un départ sans bousculade. Le fait d’avoir eu accès au SAS-42’ est
un vrai plus. J’ai dans mon viseur Weimar lors des 500 premiers mètres mais je ralentis
de suite pour éviter de me cramer car son allure est au-dessus de la mienne. Je
boucle les 3 premiers km dans l’allure cible, le cardio monte normalement, et
je profite des rues de Paris et du beau soleil.
4ème km, nous arrivons à la première difficulté
de la course (les traileurs vont rigoler), une petite montée sur l’avenue
Daumesnil qui casse un peu le rythme et fait surtout monter le cardio. J’arrive
à ne pas trop perdre de temps et boucle ce kilomètre en 4’02. En haut de cette
montagneJ,
je zappe le ravitaillement car je suis parti avec ma gourde simple hydration. Je profite alors de la légère descente pour me rafraichir et relancer l’allure.
Je passe l’arche des 5 km en 20’00, pile-poil dans le timing mais je sais que
le plus dur reste à faire.
Seconde montée de la journée au km 5,5, j’arrive à tenir le
rythme et ne perds pas de temps. Je recroise Gilles Bouleau qui doit lui aussi
viser les moins de 40‘. Je profite des encouragements de GiaoRunning, je suis
surpris de le croiser à ce moment de la course. Je me sens par contre un peu
émoussé vers le 7ème km. Je sais qu’il faut tenir jusqu’au bas de la
cote du 8ème km. Apres, il faudra déconnecter le corps et laisser
place au mental. Nous déroulons alors vers le cimetière du Père-Lachaise et
cette fameuse dernière difficulté. Je suis d’ailleurs toujours à côté du
présentateur de TF1. Je passe le km 8 à la seconde près sur le temps voulu,
c’est maintenant que cela se joue. J’arrive à passer cette montée malgré le
fait que le cardio explose, je lâche tout sur le bitume parisien. Je perds
quand même 5 secondes sur ce kilomètre mais je sais que le dernier est en
descente.
Il reste maintenant deux tours et demi de piste (1 km) et je
dois accélérer pour passer sous les 40’. Je ne regarde pas du tout le chrono
lors des 500 premiers mètres et donne tout ce que j’ai. Un panneau indique aux
coureurs qu’il reste 500 mètres, je jette alors un coup d’œil à ma montre et me
rend compte que j’ai effacé mon retard et pris une ou deux secondes d’avance.
Je sais maintenant que le sub40 est dans la poche, je ne relâche pas l’effort
et continue d’accélérer. Je passe la
ligne en même temps que Gilles Bouleau (Oh la belle photo finish) en 39’51, je
suis heureux mais à bout de souffle. J’ai tenu ma FCmax pendant plus de 6 km et
je suis complétement cuit. Je croise tout de suite Weimar qui m’annonce alors
son excellent chrono. Je salue aussi Pascal (le boss de Runners.fr) et
Dominique Chauvelier.
Dans le SAS d’arrivée, je rejoins la team JCS et nous
échangeons sur nos différents chrono. EuclesRunner vient d’exploser son
record et Guillaume Runner vient lui aussi d’améliorer son temps de quelques précieuses secondes. Je croise aussi de
nombreux copains Free Runners avec qui je discute de la course.
Le bilan : je ne peux être que satisfait de ce nouveau
record, une course que je visais depuis le Marathon de Paris. Pour
obtenir ce chrono, je me suis autant arraché lors de la course que pendant l’entrainement grâce à un coaching parfaitement dosé. J’ai
l’impression d’avoir aussi progressé mentalement en ayant rien lâché lors des
derniers kilomètres. J’ai maintenant hâte de voir si je peux continuer ma
progression sur cette seconde partie d’année 2015…
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