Nouvelle saison FFA avec ce 10 km qui remplace le semi de
Lille que j’avais initialement prévu. J’aborde cette course avec beaucoup
d’optimisme vu le travail accompli à l’entrainement pendant l’été. J’arrive le
matin de la course assez fatigué pour avoir fêter dignement les 50 ans du coach
Babaorun la veille de cette course. Un malheureux incident de parking (hein Lond’s J) rajoutera un peu de
challenge à tout cela.
Je profite de l’échauffement pour reconnaître le parcours relativement
plat (11m de D+ sur chaque boucle parole de Garmin) qui est composé de 3 boucles.
Je sens que les mollets et pieds sont fatigués, c’est presque dommage de ne pas
avoir couru ce 10 km mercredi alors que je « pétais la forme » sur la
piste.
Le coup de fusil donne le départ de cette course, j’essaye
tout de suite de m’installer à l’allure donnée par le coach (3’42/km), le 1er
et 2ème km se déroulent parfaitement. Je suis pile dans le timing.
Je commence par contre à me retrouver isolé, un petit groupe est une quinzaine
de secondes devant moi mais j’estime qu’ils sont trop rapides pour moi. La fin
de cette première boucle n’est pas si évidente que cela et je perds sans m’en rendre compte du temps.
Je m’en rendrai malheureusement compte bien trop tard en
franchissant la moitié de la course en 18’48. J’ai pris 18 secondes de
retard… Il va falloir relancer la machine si je veux ne serait-ce que battre
mon record. Je dois avouer à ce moment que mon orgueil est un peu touché et je réattaque
tout de suite pour limiter la casse. Je double maintenant les coureurs qui ont
explosé dans le groupe devant moi et finis la deuxième boucle en dépassant
quelques coureurs qui achèvent eux leur premier tour.
La troisième boucle sera ma boucle la plus rapide même si je
continue de perdre quelques précieuses secondes lors des faux plats montants. Je
prends contrairement à mon 10 km précédent beaucoup de plaisir lors de
cette course. La fin de la course se situe à l’entrée du gymnase, je vois le
chrono au loin et je sais maintenant que le record est acquis. Je franchis la
ligne d’arrivée en 37’27 (contre 37’24 à la montre – le chrono étant lancé au
départ du coup de fusil). J’ai la sensation de ne pas avoir couru à 100% de mes
moyens (fatigue) et je ne comprends toujours pas comment j’ai pu perdre aussi
bêtement du temps en début de course (négative split de presque 10 secondes sur
10 km). Malgré cela, je ne boude pas mon plaisir de continuer à faire descendre
le chronomètre. J’ai encore la sensation que je peux gagner quelques précieuses
dizaines de secondes, et je dois avouer que cela est plutôt agréable.
Maintenant, place à une dizaine de jours de vacances en
Sicile avant de remettre le pied à l’étrier lors de Paris-Versailles.
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