Prom’Classic : 2016 sur les chapeaux de roue

A peine 10 jours en cette année 2016 et déjà une première course. Rien de tel avant une préparation marathon de se caler un 10 km pour faire le point sur ses capacités du moment. C’est donc à Nice que je relève le challenge dans le but de passer en dessous des 38’.

Après le petit coup de fatigue de la semaine, je profite de mon arrivée à Nice le vendredi soir pour bien me reposer. La séance « veille de course » du samedi conforte les dires du coach, j’en suis maintenant certain : demain, je passerai sous les 38’. Les sensations sont bonnes et la confiance est là. Je profite de mon voyage dans le sud pour passer une partie du samedi après-midi avec mon ami LondsRunner et Julien. Pur hasard, je croise aussi les membres de la Runnosphère dans le quartier du vieux Nice, j’en profite pour parler running encore et encore…

Le réveil du dimanche est matinal, je suis toujours en pleine forme, j’ai hâte de fouler le bitume de la promenade des Anglais. Après avoir rejoint LondsRunner, Julien et Florian, que je rencontre physiquement pour la première fois, nous partons nous échauffer. Nous rentrons dans le sas 35’/40’ vers 9h50. Le coup de feu est donné à 10h, le départ est chaotique : les sas ne sont pas respectés, je suis pendant les 400 premiers mètres plus proche des 5’/km que des 3’48 visé. J’arrive à m’extirper de la masse et rattrape mon retard pour franchir le premier km en 3’46. Je suis bien, je maintiens le rythme sur le 2^ème et 3^ème km. Le parcours est plat, il me faut juste être régulier et ce sera gagné. J’entends alors un bref « allez Thibault », c’est Jahom qui me dépasse. J’échange brièvement avec lui –difficile de raconter nos vies sur cette distance– et je décide d’essayer de le tenir le plus longtemps possible. Je sais qu’il est plutôt sur un rythme de 3’45 mais ça me permet d’avoir un bon repère visuel.

Le passage au 5^ème km marque la moitié de la course, le demi-tour ne me fait pas trop perdre de temps. Je suis légèrement en avance –18’57 contre 19’– j’ai juste à tenir l’allure maintenant. Facile à dire mais c’est un peu plus hard sur le terrain ! Je sens qu’il va falloir que je trouve un second souffle pour assurer le coup. J’entends quelques centaines de mètres plus loin un coureur de l’AS Salon me souffler de lui prendre la foulée. Parfait, je n’arrêtais pas jusque-là de faire le yo-yo entre différents groupes avec toujours Jahom en champs visuel. Cet allié du jour me permet de franchir le 7^ème et 8^ème km plus sereinement sans trop regarder l’allure de ma montre. Nous sommes hyper régulier et je sais que c’est maintenant dans la poche. A un km de l’arrivée, je décide de tout lâcher et d’accélérer. Je franchis la ligne en 37’52. J’améliore mon record d’un peu moins de 30 secondes par rapport à Houilles en négative split. Je vois tout de suite mes compères d’échauffement.  Nous débriefons sur la course, Julien et Florian viennent de battre aussi leur meilleur temps.

Maintenant, je vais tranquillement glisser vers le début de ma préparation pour le marathon de Rome avec entre temps le semi de Paris comme amuse-bouche…